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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 20:11


    Avant / Après
          

     

Avant, j'étais moche.

  

Ma vie était un enfer.



On a commencé à me badigeonner...




Sauf la tête.



Ensuite, on m'a tartiné d'un  truc gluantissime, le vernis-colle.



Vlati-pas qu'on me colle des sachets de gâteaux qui viennent du magasin provençal "La Cure Gourmande" sur l'assise... J'ai protesté, mais rien à faire ...



C'est malin ! Regardez moi cette vieille tête toute fripée ! En plus, ça me gratte...



Ils auraient pas pu me faire tout de la même couleur, non ?



Eeeeeeeh là !!!!! Mais on me rebadigeonne ! J'aime pas les shampooings.



Je me suis endormi. Et quand je me suis réveillé ... OOOOOOOOoooohhhh !!!
J'étais devenu magnifique !!!!



Tout lisse ... tout sec, tout verni, tout beau.



Et assorti au tapis, mais oui !
Merci qui? Merci Fifi ....

A + les amichs.

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 20:55

Les amis, vous n'êtes pas sans savoir que c'est bientôt Noël...Comme chaque

année, j'ai écrit un conte, que je dédie à tous mes neveux, (y en a 4), mais aussi

aux enfants grands et petits de tous mes amis. J'espère qu'il leur plaira; et aussi

à leurs parents...

(Pour ceux qui ont pas d'enfants chouette, rejoignez moi au bar on va fumer des

clopes en écoutant de la bonne musique et en buvant des coups...hem.)

 

           

      Le Grand Chêne.


 

                             Conte sur le déracinement.

                        Texte et illustrations de Saucisse.



Il était une fois, un arbre.

C'était un grand chêne majestueux, qui était déjà adulte depuis

des années.


L'arbre était enraciné dans un grand champ pierreux, balayé par

les vents, et ses grandes branches, bien que très longues et très

hautes, ne produisaient pas beaucoup de feuilles.


Il faut vous dire que pour un arbre, les feuilles sont comme les

poumons du corps humain. Du coup, l'arbre avait un grand corps

et de grands bras, mais il ne respirait pas très bien.


La bise glacée, les rares apparitions du soleil n'y changeaient

rien : "Te-heu, Te-heu", toussotait l'arbre chaque fois qu'il entrait

en conversation avec, soit les petits écureuils qui passaient par là,

soit les rares oiseaux qui se posaient sur ses grandes branches.






Il avait toujours l'air souffreteux, malade, même au printemps

quand tout renaît et fleurit.

Du coup, les petits insectes malfaisants et les champignons de moi-

sissure profitaient de son état de faiblesse et élisaient domicile

sur son grand tronc recouvert d'écorce.


Les oiseaux, les papillons se moquaient bien du grand chêne

malade : comment auraient-ils pu s'y loger, alors qu'il n'avait

que quelques feuilles éparses, de-ci, de-là?


Les petits oiseaux avaient besoin d'être cachés par le feuillage,

et les papillons de jour n'aimaient pas poser leurs pattes délicates

sur les gros grains durs de son écorce.

Eux ce qu'ils aimaient, c'était sentir le velouté de la feuille sous

leurs pattes...Mais les feuilles de ce chêne là, étaient minuscules

et toutes dures. Alors, les papillons, les écureuils, les oiseaux

allaient se loger ailleurs.


Cela rendait le grand chêne encore plus triste.

"Te-heu, Te-heu. Mais pourquoi, se disait-il, suis-je si seul? Les oi-

seaux et les papillons ne se posent pas sur mes branches. Le soleil

ne me réchauffe pas, et le vent glacé me brise. Je suis si malheureux.

Je n'ai pas de feuilles. Je ne sers à rien dans la nature où tout chante,

tout vit. Je suis une erreur !"


 Seuls les papillons de nuit, petits êtres craintifs se posaient par-

 fois sur lui. Mais les papillons de nuit accompagnent souvent les
idées noires : c'est pour ça que leurs ailes sont toujours toutes
blanches, ou blanches et noires.





Une nuit, le grand chêne ne dormait pas.


Au contraire, il avait les yeux grand ouverts et il regardait le ciel.
C'était la nuit de la Saint-Sylvestre.


L'air était glacé et le ciel une immense voûte étoilée au dessus de lui.


Le grand chêne avait plus froid que jamais. Il sentait tout son être

s'engourdir lentement, comme s'il perdait petit à petit de sa vigueur,

comme si les forces le quittaient.

Il sentait la sève qui d'ordinaire le réchauffait et le faisait grandir,

se figer en lui, et ses petites feuilles maigrelettes se cristallisaient

de froid en tremblant.


Le grand chêne pensa : "Te-heu, Te-heu. Les forces me quittent. Je

crois que je vais mourir cette nuit. Que j'ai froid...Que je voudrais

que le jour se lève...Juste encore une fois... Voir l'aube une dernière
fois..."



Il regarda les étoiles, qui lui semblaient plus innombrables et plus

lumineuses que jamais. A travers ses paupières mi-closes, il voyait

les petites pierres du champ prendre une teinte grise et bleutée,

et pour la première fois il remarqua comme la nuit était belle.





Tout au loin à l'horizon, on voyait une faible lueur, minuscule, viola

cée, se répandre comme une onde au ras du sol.

C'est le début de l'aurore, se dit l'arbre.

"Oh, la voir encore..."


A mesure qu'il voyait l'onde se répandre, l'arbre sentit son coeur

battre plus fort. Le désir de voir la lumière une dernière fois faisait s'emballer son coeur usé.


Son coeur se mit à grossir, grossir en même temps que la lueur deve-

nait violette, puis mauve, puis rose, puis orange, puis jaune très clair et levait un voile de plus en plus grand sur le ciel toujours rempli d'étoiles.

"Voir l'aurore...Tenir jusqu'à l'Aurore, encore..." se disait l'arbre.


A mesure que son coeur grossissait, et battait plus vite, il envoyait
de la sève brûlante dans son tronc et dans ses branches et réchauf

fait son grand corps perclus de douleurs.



        


Bientôt, le grand chêne sentit monter en lui une force qu'il ne

connaissait pas. Son coeur battait, battait fort. Jamais il ne l'

avait entendu auparavant mais cette fois, les coups réguliers

résonnaient à ses oreilles. De tout courbé qu'il était, le grand

chêne se redressa et étira ses longues branches vers le ciel

qui pâlissait.


"Mais qu'est-ce qui m'arrive?" Se dit le grand arbre.


Bientôt, le premier chant d'oiseau retentit. Le chêne était tout

étonné d'être éveillé et encore en vie pour l'entendre.


En ce matin tout neuf, il eût l'impression de voir pour la première

fois le monde qui l'entourait. Un champ tout pierreux, tout gris.

Quelques touffes d'herbe jaune, autour de lui. Pas de mousse.

Pas de petit ruisseau chantonnant gaiment dans le matin. Pas de

rayons de soleil qui auraient réchauffé sa grande carcasse. Pas de

petits rongeurs, de chenilles, pas de familles de musaraignes ou

de mulots. Que des insectes noirs, traînant leur lourde carapace

et leurs pinces menaçantes à ses pieds. Que des champignons vé

néneux, des mauvaises herbes, des plantes parasites dont l'acidi

té sur son écorce lui faisait mal au tronc.


Alors le grand chêne se mit à réfléchir.

Pour la première fois, il se dit. "Je suis vivant. Je suis un beau,

grand chêne. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas être glacé

par le vent mauvais. Je veux vivre. Je veux que le soleil inonde

mon feuillage, et réchauffe mon tronc. je veux que les petits oi

seaux viennent construire leur maison dans mes branches. Car

je suis un beau, grand chêne."


Alors, avec sa force nouvelle qui venait on ne sait d'où, le grand

chêne fit un effort monumental pour s'arracher du sol.

C'était très dur, car ses racines plongeaient très profondément

dans la terre froide.


Après un très gros effort, le grand chêne y parvint.

Il se mit à marcher en direction du soleil.

Il était tellement impatient qu'il se mit à courir pour essayer de

le rattraper.


Le grand chêne ne se retourna même pas pour regarder une der

nière fois le champ pierreux où il avait habité. Il ne dit pas au-re

voir à ses amis, car depuis tout le temps où il avait habité dans ce

champ, il se rendit compte qu'il n'avait même pas réussi à se faire

des amis.





Il marcha, marcha, marcha, toute la journée, en direction du soleil.

Et puis le soleil commença à décliner. Il peignait tout d'une couleur

orangée, qui éclaboussait le grand arbre et le faisait vibrer de plaisir.


Et puis, lorsque le soleil toucha le sol, l'arbre s'arrêta de marcher.

Il était arrivé à un endroit vallonné et verdoyant, avec une petite

rivière qu'il entendait couler pas loin de là. Il regarda le sol : pas

une pierre en vue. De la bonne herbe grasse et même des petites

fleurs en train de se refermer et de s'apprêter pour la nuit.


A un moment, le grand chêne vit même un lièvre passer à quelques

mètres de lui dans les hautes herbes.


Personne ne s'étonnait de sa présence.

Epuisé, le grand chêne s'endormit.


Lorsqu'il se réveilla, quelle ne fut pas sa surprise de voir que ses

pieds avaient déjà pris racine dans le sol !

La terre sous lui était délicieusement rafraîchissante.

Le soleil chauffait le dessus de ses branches.

La douce brise agitait ses petites feuilles qui se dépliaient

délicatement, comme une chevelure verdoyante que le ciel aurait

caressée de sa main ondoyante.


Le grand arbre soupira. Un grand soupir qui venait du plus profond

de son coeur. "Je suis si bien ici". (Pour la première fois le grand

chêne remarqua qu'il ne toussait plus.)


Petit à petit, le grand chêne prit racine.

Chaque jour de nouvelles petites feuilles naissaient sur ses bran

ches et il se sentait de mieux en mieux. Il respirait mieux que

jamais.


Comme il respirait mieux, le grand chêne devenait de plus en plus

beau, et de plus en plus vert.

Et c'est ainsi que le grand chêne se fit des amis.

D'abord, ce fut une colonie de fourmis qui le trouva très pratique

et qui aménagea des petits rangements sous son écorce. Ca le cha

touillait bien un peu, mais le grand chêne était drôlement fier d'hé

berger quelqu'un.


Et puis, deux écureuils vinrent le visiter.

Tout de suite, ils emménagèrent au troisième étage, à la base des

branches. Ils se chamaillaient souvent pour des questions de noi

settes mal rangées, mais le grand chêne riait intérieurement en

entendant leurs petits cris aigüs.


Enfin, un couple d'oiseaux très amoureux vint élire domicile sur

ses plus hautes branches. L'arbre fit des efforts pour faire pous

ser plein de feuilles autour de leur nid, pour bien cacher et proté

ger les petits.





Et c'est ainsi que le beau grand chêne prospéra.

Il vécut plus de 250 ans et on ne trouvait pas d'arbre plus grand

et plus beau que lui à la ronde. Il eût même d'autres amis arbres

(ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant) et des enfants.


Et chaque année, à la Saint Sylvestre, le grand chêne veillait.

Sous l'immense voûte étoilée, il regardait le miroitement infini du

ciel, et il attendait l'aube, en souvenir de cette nuit glacée qui avait

tout changé dans sa vie.



                                             FIN


Pour lire (ou relire) le conte de noël de l'année dernière :

                   (Cliquez sur le lien ci-dessous)

 

                                       SAUCIFLETTE

                     

                                                     






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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 20:40



        Avec du retard, voici l'objet du mois de décembre :


 

      



Héhé... ça peut servir en ce moment !
(Vous savez pas ce que c'est? Je lance un grand jeu concours avec

de nombreux lots à gagner... Premier prix : une crêpe banane-nutella

chaude et un bisou...vous pouvez appeler un ami ou demander le 50/50).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 20:06
Avant /Après :

     

 


Alors ça, c'était un petit pupître d'écolier avec son petit trou à droite
pour l'encrier. (Au passage, merci pour les gauchers...)
Comme je suis née en 1902, moi dans mon petit village de
Mattaincourt j'en avais un comme ça au CP. Celui-là il a échappé aux
grosses poubelles, d'ailleurs messieurs-dames si vous en possédez
un SURTOUT ne le jetez pas ! Vous êtes à la tête d'une petite fortune
s'il est en bon état : j'en ai vu un, le même, en vente pour 450 euros
sur la brocante du cours Mirabeau de Aix. Gloups !
Mais moi c'était une commande alors ... je pouvais pas le vendre...
Dommage, hyark, hyark !


            

Hop-là, ni une ni  deux, c'est parti mon kiki.
(Dans cette expérience, Saucisse se rend compte qu'une tache
(si, si, je l'ai bien  écrit. Y a pas d'accent circonflexe.)
d'encre, c'est très difficile à masquer avec de la peinture, parce
que ça réapparait et faut mettre au moins mille couches pour la
couvrir. Heureusement, c'était à l'intérieur.)


         

(Maintenant que j'y pense, tout en peignant, je me rappelle combien de fois j'ai dû oublier
mon étui de clarinette dans un bureau comme ça au solfège ! Mais vous vous en foutez.
Et vous avez bien raison.)
   
          

Après, me suis attaquée à l'extérieur...

            

Mmouais...




Changement d 'avis.




Bon après, j'avais une idée... Alors suis allée sur internet et j'ai trouvé ce que je cherchais : un zèbre pour faire un pochoir.



Pffffffff c'est long à découper !




Une fois réalisé ... (je vous ai passé le stade "bavures")




Et voili les amis.



Il me restait à fixer dedans un miroir, parce que  c'est pour ma nièce,
et sa maman voulait transformer ce meuble en une coiffeuse.

         

Mission accomplie !

                                 
   


Ca vous plaît? Ne répondez pas tout de suite ...

Bizz à tous saucisse.
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 20:19

 Avant /Après 


      


Avant / Après


      


      




Toute l'histoire ...

Il était une fois une petite chaise.

    

               


Avec des trous dedans.

Mais nan-an. Pas ces trous là !



Des tous petits trous que les méchants vers affamés avaient fait dans le bois.



Hou ! Les vilains pas-beaux.

Dans ces cas là, Saucisse-la-bricole a une arme infaillible : TADAAAH !


     


Du vulplamuur speciaal voor hout ! Hin HIN qu'est-ce que tu dis de ça,

les trous? 

(Dans cette expérience, Saucisse-la-bricole apprendra à ses dépens qu'

il faut en mettre beaucoup, du vulplamuur. Parce qu'en séchant il rétré-

cit et les trous réapparaissent. Bref.)

Action, Réaction :



         


Après, faut poncer, une fois que c'est sec. J'aime pas. Mais c'est

mieux. Encore mieux, dans les trous, c'est la cire d 'abeille. Mais

là,j'en avais pas sous la main.

Après, faut peindre. Chouette ! C'est ce que je préfère !

Couleur rouille.



Pendant que les couches séchaient, me suis aussi occupée de sa petite

soeur la table : 

 



(Si vous voulez mon avis il avait dû y avoir deux-trois séances de colo-

riage sur cette table, mon cher Watson).

Pour qu'elle aille avec sa soeur, j'ai choisi du vert amande.

Ca a donné ça :


            


Haaaa. Ca surprend, hein.

Après, je me suis attaquée au décor proprement dit ...

Ca a donné du néo-style roulotte post-gothique moderne et

empire propre à moi-même, autrement baptisé "style saucissien" : 




Pour la table ça a été progressif et, selon mon expression favorite,

"Pas de la tarte". J'ai tracé les lignes avec du scotch isolant, (élec-

trique, puisque comme chacun sait le vrai scotch isolant peinture ne

marche pas, ça bave et ça "creuse" la peinture quand on en met) car

avec celui là ça bave qu'un tout petit peu et il suffit d'un tout petit

pinceau pour recorriger les bavures. Vous me suivez?




Le résultat ça a donné ça :




Et le résultat final ça a donné ça :



(Pour le rond j'ai utilisé ma cocotte minute, hihi parce que j'avais pas de compas).

Voili, voilou, une petite tablette relookée. Mais je le jure, je sais peindre autre chose que des petites fleu-fleurs ... je sais, vous me croyez pas...




Le tour est joué les amis. J'ai réinventé le provençalo-kitsch.


         


                    Ca vous plait? Ne répondez pas tout de suite...

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 21:06
Alors la suite de ma vie à Aix-de-la-provence ça a donné ça :

Tout de suite, je m'étais investie à fond dans le boulot (vendeuse de thé
dans un magasin qui s'appelle "La Compagnie Anglaise des Thés") :


             

             "Gratt-gratt. C'est quoi le prix du oolong, déjà?

Et le soir, dans ma chaumière, je faisais de l'enduit.

Oui, car malgré sa situation centrale et idéale dans Aix, mon appart
était tout pourri à l'intérieur. Je l'avais choisi délibérément comme ça,
(non pas que j'avais de la merde dans les yeux, non), parce que je
voulais m'entraîner à refaire des trucs, et aussi que je voulais peindre
mes couleurs sur les murs, et aussi que je m'étais dit qu'il avait du
potentiel. En clair, j'avais procédé exactement comme je fais pour le
choix de mes partenaires masculins : je prends le pire; le pas gentil;
celui que toutes mes copines me conseillent de fuir, et ensuite, j'essaie
d'en faire un homme meilleur. Et je dois dire que si je réussis parfai-
tement bien avec les appartements et les vieux meubles à mettre
au rebut, j'échoue splendidement avec les hommes. 
C'est parce que les fêlures humaines ne se comblent pas avec de
l'enduit, ma bonne dame. (Je vous laisse méditer sur ce profond
aphorisme).

Bref.
Un exemple.
Au début, ma salle de bain c'était ça :
 
        

        

Vous me direz, que je suis bien la seule personne que vous
connaissez qui accepterait de louer un appart avec ce type de
salle de bain pour 544 euros par mois.
Voui. Je suis la seule, justement.

Apres moults efforts, la salle de bain a ressemblé à ça :

            

               


Et, ce qui était bien, c'etait que désormais on pouvait même
se laver dedans, et prendre des douches sans que soudain une
plaque de peinture décide de vous tomber sur la tête. Le luxe
(Bien que mon neveu Lucien ne soit pas tellement d'accord sur
ce point, private joke).

Dans la foulée, entre deux pelletées de Japan Sencha et de
Golden Yunnan, je me suis attaquée à la cuisine.
Attaquée, c'est le mot, car de toute blanche et jaune pastel qu'elle
était, en bonne provençale toute sage dallée de tommettes, je l'ai
férocement enduite de rouge sang et de chocolat noir. Résultat : on
voit moins les reprises d'enduit. La misère est cachée. Hé ui. 

Les étapes :



Notez la radio dans le fond, calée sur France Inter (ou Rires et Chan-
sons, hé oui, un mythe s'écroule, que j'ai depuis mon seizième anniver
saire un truc comme ça... ça nous rajeunit pas)





         

Et voilà messieurs-dames : le résultat ça a donné ça :

                                 


En gros, comme dirait Jeanne Mas, en rouge et noir, j'affiche mes fai-
blesses,je les connais je voudrais tellement qu'elles s 'arrêtent. (La
question étant de savoir s'il est grammaticalement bien raisonnable
"d'arrêter" des faiblesses. Mais passons, car ceux qui n'ont pas
grandi avec Jeanne Mas dans les oreilles sont désormais largués).

Et voili mesdames et messieurs... C'est tout pour aujourd'hui...
La suite bientôt.

Biz so6.
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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 13:06
Chers zamis,

Eh ben oui ça y est j'ai enfin une connexion chez moi...
Donc je vais pouvoir écrire, yes ! des conneries, yes ! sur mon blog adoré.

Alors, que s 'est-il passé depuis la dernière fois?

Reprenons. Nous sommes au mois de septembre.
Je retape le chalet de mon papa dans son jardin.
Ca a donné ça :


Un coup de lazure, un coup de peinture, beaucoup de courbatures,
et hop ! Le tour a été joué.

Ensuite, me suis acheté un camion.
Ca a donné ça :


Ensuite, j'ai reçu un coup de fil : j'avais dégotté un travail à Aix-en-Pro
vence... Du coup, j'ai mis dans le camion quelques assiettes, 2 couverts,
des slips, 80% de mes BD (j'ai mes priorités, quand même), ma guitare
et un matelas, et suis descendue emménager dans mon taudis du centre
de Aix...

Ca a été fun. Surtout de conduire neuf heures le camion avec d'inquié-
tants voyants qui s'allumaient de temps en temps. Mais le camion et moi,
on a tenu le choc.

Après, tout de suite j'ai commencé le boulot. Et le soir, je déchargeais
carton par carton ... Ce qui était amusant, c'est que mon appart était au
coeur du coeur de la ville historique, c'est à dire un endroit où de toute
façon le camion est pas maneuvrable; et de toute façon ils ont mis des
bornes "qui montent et qui descendent" pour-lesquelles-on-doit-deman-
der-une-télécommande-à-la-mairie pour boucher ma rue des deux côtés.

Du coup, les voyages pour aller chercher les cartons, c'était minimum
20 minutes vu la distance du parking jusque chez moi...
Sans compter que les BD, c'est lourd... et que j'habite au dernier étage...

Une hernie et deux déplacements de vertèbres plus tard, tout va biench.
J'ai même ma machine à laver chez moi maintenant, grâce à Féfile, et
les seuls petits indices qui témoignent encore que j'ai emménagé y a
pas longtemps sont :

    - les 40 cartons qui traînent encore dans l'entrée
    - mon armoire en carton pour mettre mes habits
    (c'est très pratique, recyclable et tout.)
    - que je dois faire la vaisselle tout le temps parce que j'ai que deux
    couverts.

Bref, c'est quand même le luxe. Parce que tous les soirs, je dors dans
le MÊME lit, et de semaine en semaine, je reste au même endroit.
Pas de bus pourri à reprendre. Pas de lever à 5 heures pour attraper
un avion. Pas de montagnes à escalader. Pas de désert à traverser.
Pas de langue barbare à décoder. Pas de pièges à déjouer.

Euh... les gars... je pourrais pas quand même ravoir ma vie d'avant?

(La suite au prochain épisode)
Bises (aromatisées au carmex, parce qu'on gèle ici).

So6
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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 21:55
  
    Mahinette,

Ma tante, habite en Belgique, à Namurrr (oui, ça se prononce comme
ça, avec un "r" très guttural à la fin). En fait, elle s'appelle Marinette,
mais en saucissien, la langue du pays "che", (voir épisodes antérieurs),
ça donne Mahinette, avec l'apocope du "c", parce que sinon, ça sonne-
rait pas bien, "Machinette".

En réalité, ma tante se nomme Anne-Marie Lamodière.
Et ce qu'elle fait, c'est formidable.
Elle travaille le cuir : elle le repousse, elle le martèle, elle le
découpe et elle le coud. Bref, une fois qu'elle est passée entre ses
mains, cette peau de vache est devenue toute docile.

   

Le travail du cuir, c'est très méticuleux et ça exige beaucoup de

patience. D'abord, il faut dessiner un motif sur du papier calque,
qu'on reporte ensuite sur le cuir. Ensuite, avec ses petits outils,
Mahinette creuse des sillons qui délimitent les contours.

Parfois, elle travaille d'après une image existante : par exemple,
elle a créé un motif sur cuir d'après cette photo, prise par moi
en Inde au cours de mon tour du monde, un détail de la fresque
murale qu'il y avait dans ma chambre à Udaïpur, au Gangaur Palace

hotel je crois :


                        
 
Version cuir, ça a donné ça :

   
 
Pas mal, hein ?
Bon là il est encadré. Mais on peut l'appliquer à tout ce qu'on veut,
et d'ailleurs Mahinette se prive pas :

    Ceinture (les petits motifs décoratifs dans les éléphants c'est fait
en martelant, c'est un travail très minutieux qui prend des plombes
et beaucoup de patience... Pas sur que je pourrais le faire sans finir
par m'endormir sur le truc... ou par mordre l'ouvrage...mais ma
tante, non...)
   

Couvre-livre ... (ça s'appelle une liseuse et c'est pas du belge.)

   
   
Collier pour chien... naaan je plaisante mais ça pourrait.
   
   

Accessoires divers et variés...
Bref, ma tante elle fait des trucs super.

Si vous souhaitez
   
1. Lui témoigner votre admiration grandissante
2. Lui faire des commandes, car elle peut vous réaliser tout ce
que vous voulez, ma tante, elle est comme ça
3. Lui demander ses tarifs

Vous pouvez la contacter directement à cette adresse :

          annemarie.lamodiere@tele2.be

Ou me contacter moi à cette adresse :

                latanche@hotmail.com

Et je transmettrai.

                    
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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 17:25

   
    Amis, parents, et toi aussi, l'étranger,


    Le temps est venu de vous parler des Personnes Formidables.

    Les Personnes Formidables, plus connues sur ce blog sous le
    nom de "PF", sont des personnes tout à fait ordinaires, comme
    vous et moi (enfin... surtout vous), qui en fin de compte quand on
    y réfléchit bien sont tout bonnement extraordinaires, sauf que
    personne ne semble s'en apercevoir.

    Le but de cette chronique est donc tout simplement de vous

    faire partager leur histoire, ou de vous montrer ce qu'ils font

    tous seuls  dans leur coin sans qu'on leur demande rien.

    Et comme ça, si vous aussi vous êtes formidable, mais que

    personne ne s'en aperçoit, vous pouvez me contacter ou

    m'expliquer ce que vous savez faire, et je montrerai au monde

    (c'est-à-dire au moins aux 12 personnes qui lisent ce blog),

    qui vous êtes vraiment...

    NB : ça n'a pas besoin d'avoir un rapport avec la déco.
    Parce qu'on ne choisit pas : quand on est formidable dans

    un truc, c'est comme ça ! C'est la nature. Exemple : mon

    petit frère est tout simplement formidable pour changer les

    couches ... hé oui...ça ne s'invente pas ! (Bon de là à écrire un article... Faut

       que j'y réfléchisse)
  
    Rejoins le Club des Personnes Formidables ...

   

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 22:26

          

    Les amis, vous vous demandez bien ce que je trafique en ce
    moment même. Est-elle à Aix, en train de se bourrer de
    calissons? (Non, car elle aime pas ça) Ou est-elle dans les
    Vosges, devant la télé avec ses chaussons?

    Ni l'un, ni l'autre les gars.
    En ce moment, enfin depuis deux jours, vous serez ravis
    d'apprendre que je me fabrique des muscles du dos et des
    épaules en béton (comme si le sac à dos ça avait pas suffi !)
    en retapant le petit chalet qui se trouve derrière la maison
    de père. C'est pas du bricolage, je vous ferais signaler.
    Même que c'est un vrai job, payé et tout.
    En gros, je passe ma journée à poncer, décaper, et nettoyer...
    Au grand air, en écoutant France Inter...

    A ce propos, je tiens à vous signaler que je trouve la France
    triste à mourir en ce moment : à la radio, ils sont obsédés par
    l'argent : crise financière par-ci, baisse du pouvoir d'achat par
    là, taux de croissance et patati...
    Rien que ce matin, je me suis farci une interview d'Alain Minck
    (Economiste de renom, chroniqueur au journal Le Monde); puis
    une émission sur les taxes qu'on va nous faire payer pour qu'on
    réussisse à devenir écolos, après j'ai appris qu'on allait me gruger
   sur les produits de supermaché, après j'ai enchaîné sur les infos
    et là j'ai cru que j'allais me jeter d'un pont !

    Je me rappelais pas à quel point la France était le pays de "la crise"
    un pays d'intellectuels chiants qui ressassent leurs problèmes au
    lieu de tenter de se divertir pour les oublier...
    Faut RIGOLER les gars !! Y a pas que l' ARGENT ! Y a aussi euh...
    L'afghanistan ? La guerre les attentats ? NAAAAAAN !!
    Regardez-moi : je cours à la faillite personnelle mais est-ce que je
    me plains? (hem ... quoi mumme ? Oui, beaucoup... meuuuh naaan.)

    Même l'humour est intello en France, alors de deux choses l'une :
    - soit, je menace de ne plus écouter France Inter (nan ! plus Alain
    Minck !) et de me brancher sur RTL, bien que je déteste les pubs
    pour Darty et Conforama (pitié !)
    - soit va falloir se détendre... sinon je repars  dans les îles, moi !

    Bon je vous laisse. J'ai du ponçage...

   

    Biz. So6

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