Bonjour les p'tits choux !!

Pour ceux qui n'auraient pas suivi (vous devriez quand même liker cette

page Facebook The Sausage, non ? Moi je dis ça, je dis rien), je me trouve

actuellement à Chatel, tout près de la frontière suisse, où j'effectue une saison.

J'ai emporté tout mon stock de bijoux avec moi, pour pouvoir honorer vos

commandes, et pour mes meubles ils sont confiés aux bons soins de ma famille,

qui se fera une *joie* (lol) de vous les envoyer si vous les commandez.

Le télétravail ? Oui? Mais pas que ...

Après la débâcle d'A Little Market, ayant choisi de ne pas réinvestir une

plateforme française mais de me consacrer à tout reprendre à zéro avec

une boutique personnelle, et au vu de mes ventes sympas mais pas non plus

mirifiques sur Etsy, il était devenu évident que je devais retrouver un job

pour "aider" financièrement mon entreprise à repartir...

Je teste donc pour vous le travail saisonnier. C'est très intéressant, comme statut.

Je dirais même que c'est vivifiant, surtout quand on part en montagne, et

que l'endroit où on travaille se trouve dans un cadre magnifique !!

Un peu mieux, vous voyez, que les tours de la Défense, (2200 m, au sommet de

Cornebois, et vue sur la Suisse !) et nourri logé blanchi.

Le principal avantage, vous voyez, c'est qu'à votre jour de repos,

vous avez l'embarras du choix : ski, raquette, découverte des alentours,

rando, chien de traîneau, cascade de glace, parapente, visite du musée de

la contrebande (à la vieille Douane, tout près du lac de Vonnes), safari photo

dans la neige, luge, ou ... juste glandouiller au sommet, avec un café ou un

vin chaud ! Elle est pas belle la vie ?

Alors. Nan. Il faut quand même se lever hyper tôt, surtout si vous êtes préposée

aux petits déjeuner des skieurs qui viennent en villégiature pour des séjours courts

dans la résidence, ce qui est assez violent si, comme moi, vous êtes du soir, et

que vous êtes à votre compte dans la vraie vie en travaillant depuis chez vous depuis

trois ans ; le retour à la réalité des gens "normaux", avec réveil-matin inclus (3 ans

que je me réveille quand je me réveille...), emploi du temps, horaires, heures à faire ...

est plutôt difficile au départ ! L'avantage, c'est qu'en saison vous savez que vous

allez bosser plutôt beaucoup, mais ce sera sur une courte durée, trois mois

maximum, et après vous serez libre de bouger ailleurs, retenter une autre expérience

(une saison d'été, par exemple), et pourquoi pas, vous mettre au vert pendant un

ou quelques mois. Bref, si j'avais découvert cette forme de travail à mes 20 ans,

(j'en ai 40+), ma vie aurait sans doute tourné autrement ! Plus de liberté, ne corres-

pondant pas forcément à moins de protection, si vous tombez sur des employeurs

honnêtes et qui respectent la loi, ce qui est mon cas.

Quelques avantages inattendus, aussi, la découverte des Spas, qui ont la cote en

haute-montagne, pour se détendre après le ski. Il y a pas mal de saunas, hammam,

bains turcs, déjà dans les hôtels, mais aussi des formules de soins, bains

bouillonnants, et autres bains chauds et jaccusi en extérieur, qui sont juste parfaits

pour se détendre et retrouver un corps en pleine forme après l'effort (ski ou travail !).

Entre autres, j'ai testé pour vous, les fabuleux bains de Lavey (ça ne s'invente pas)

en Suisse près de Monthey.

Un gigantesque complexe construit à flanc de montagne, je l'ai vu de nuit mais je

compte bien y retourner pour me baigner juste en face de la montagne, bien au

chaud dans l'eau des bassins extérieurs tandis que l'air est à -5° ...

J'ai énormément de chance aussi, parce que cette année la neige est au rendez-vous,

ce qui n'était apparemment pas le cas l'année dernière. Cette année ça tombe drû,

et c'est une source d'émerveillement sans fin, la montagne change totalement

d'aspect tous les deux jours, à mesure que la neige tombe puis fond, retombe, refond.

Bref, et pendant ce temps là, moi, je ne laisse rien tomber. Je continue mes efforts pour

revaloriser mes boutiques, (les soldes vont d'ailleurs bientôt prendre fin ! Dépêchez

vous de visiter, avant le 20 février), et j'emmagasine des idées pour créer des pièces

qui sortent vraiment de l'ordinaire en rentrant. Je ronge mon frein !! Hâte de retrouver

mon chat et mes pinceaux.

Et donc, je ne saurai que trop vous conseiller, de vous *booker* un

petit séjour en montagne, ski ou pas ski, vous devriez adorer ... mais prenez

vos chaînes !! ça pourrait servir, je pense, vu ce qu'il tombe !! Ça devrait le faire,

si vous aimez la poudreuse. Bon ski !! Je vous rejoins sur les pistes !! (ou pour la

tartiflette, fondue savoyarde, berthoux ou raclette -- bref que des trucs de régime.)

Des bises, et à bientôt !!

Votre Saucisse enneigée.

Bonjour, 

Alors je continue de vous raconter mon été pas comme les autres ... 

Fin juin, sont arrivées ces deux nouvelles particulièrement explosives :

En fait, quand vous travaillez avec un partenaire en ligne depuis plus de 

7 ans, et que c'est même grâce à eux que vous avez pris du galon et créé 

votre entreprise, confiante, ça équivaut à une mise à pied sans préavis, 

ou l'annonce d'une restructuration avec licenciement à la clé. 

Il n'y a eu aucun signe avant coureur, à part quelques dysfonctionnements 

en décembre et en avril, que nous (les créateurs) pensions dûs à la mise

en place d'un nouveau moteur de recherche et d'une nouvelle interface. 

Pourquoi se donner tant de peine pour un site qui allait fermer ? 

C'est que jusqu'à la dernière minute, les employés n'ont pas été tenus 

informés. Sinon comment expliquer cette démarche absurde ? 

Le Titanic Alittlemarket a sombré en silence. Il faut dire qu'on était début juillet,

la sacro sainte période de vacances allait commencer. Plus de cerveau, et des

sujets futiles, comme quelle plage et quel camping choisir. 

Presque pas une ligne dans la presse, à part quelques articles bricolés à la

va vite dans la presse média spécialisée dans le numérique, pour un site

dont la page facebook comptait plus de 100 000 abonnés, dont les

entrepreneurs créateurs ont reçu des prix d'innovation etc.

Aucune mention dans la presse télévisée, et la plus grande indifférence du

public vis à vis de cette nouvelle, qui pourtant concerne toute une partie

de la société, clients, vendeurs, créateurs, et cette marge grandissante qui

consomme la plupart du temps en ligne.

Si je suis une employée de la vente en ligne, pourquoi la perte de mon emploi,

est-elle moins importante que celle d'un employé de chez Renault ou PSA ? 

De 50 000 à 80 000 boutiques virtuelles qui disparaissent du jour au lendemain, 

parties en fumée, ne laissant presque aucune trace de tout le travail accompli. 

Un site qui fonctionnait bien pourtant, avec de nombreuses fonctionnalités 

raffinées avec le temps, une simplicité d'utilisation à la fois pour le client et 

pour les créateurs, et une grande réussite avec des évènements conviviaux

et marchands, reliés partout en France (les journées du fait main, le noël

des créateurs, les little apéros, etc). Surtout, un vrai sens communautaire,

un forum d'entraide, et des services réactifs.  

En ce qui me concerne, je perds mes presque 3000 abonnés, donc clients potentiels 

et admirateurs, (il ne nous a pas été permis de récupérer leurs adresses mails,

seulement leurs adresse papier), mes plus de 800 évaluations de clients, dont 99%

à 5 étoiles sur 5. 1600 ventes sur ma boutique principale, près de 200 sur ma mercerie,

et une 40 aine sur la petite dernière née.

Mais surtout, j'ai perdu cet été, près de 3000 fiches produits, que j'ai du sauvegarder 

manuellement pour pouvoir les réutiliser, parce que l'outil d'export proposé ne 

marchait pas (bricolé, lui aussi, à la va vite), et parce qu'une copie d'écran, ça ne se

réutilise pas sur un autre site. 

Si vous avez une petite boutique, avec une centaine d'articles, vous faisiez ça en 

une semaine. Mais si vous aviez 3 boutiques, une de meubles et bijoux fantaisie, 

une de bijoux naturels, et une mercerie, eh bien le 9 septembre, vous étiez encore 

train de sauvegarder vos textes et vos images. 

J'ai finalement jeté l'éponge la semaine dernière, ayant renoncé à des vacances 

pourtant si nécessaires, partiellement parce que je devais tout sauvegarder 

avant la fermeture définitive (fin septembre), mais aussi parce que j'ai été submergée 

de commandes dès l'annonce de la fermeture, et que malgré tout cela, je dois encore 

de l'argent aux administrations dont dépend mon entreprise, donc impossible de 

lever le pied. En gros, cet été, j'ai été liquidée, sans mon consentement !! 

Si un jour je souhaite mettre mon entreprise en liquidation, je vous préviendrais,

merci. Mais, ce n'est pas encore le cas.

Pourtant, c'est tout comme, et je dois tout reconstruire. 

Car comment se douter, qu'une entreprise qui a un chiffre d'affaire à 6 chiffres, 

va fermer en un temps record, et sombrer en silence, ses principaux acteurs semés

aux 4 vents ? Et comment se douter, que la presse traditionnelle, qui est si

recroquevillée sur ses "sujets" mitonnés aux petits oignons (4ème reportage sur une

cantine que je vois dans un journal télévisé cette semaine, il ne s'est rien passé dans le monde ?

Les français sont ils si égo-centrés, qu'ils ne s'intéressent pas à ce qu'il se passe au delà

des frontières de l'Europe et du moyen orient ?) va passer cet évènement sous silence

complet, alors qu'elle est la première à aller interroger les ouvriers et 

les syndicats, lorsqu'une entreprise traditionnelle restructure ? 

La seule explication, c'est que les journalistes ne savent pas. 

Pas parce qu'ils ne s'y intéressent pas, mais parce qu'ils ne sont pas

encore assez au fait de l'économie en ligne. Pour eux elle n'est encore

que secondaire par rapport à l'économie des petites et des grandes boutiques,

du commerce "en dur".

Pourtant il va falloir vous y mettre, les amis. Il n'y a qu'à regarder

ce qu'il se passe en périodes de soldes, pour comprendre que le temps du

shopping "en dur" est compté, et que les boutiques réelles ne sont plus

désormais que des vitrines, un peu comme des musées de produits, mais plus

forcément des centrales d'achats. L'achat, va désormais se réaliser ailleurs. 

De plus en plus d'acheteurs aiment le confort de leur canapé pour choisir des

produits,et s'en disent satisfaits.

Les clients ont donc une certaine avance sur les médias, qui n'ont pas encore

saisi, qu'une entreprise en ligne qui ferme, peut avoir autant 

de répercussions dramatiques sur la vie des employés et de ceux qu'elle fait vivre, 

qu'une entreprise en dur. Il faudra certainement d'autres catastrophes pour que les 

journalistes s'y intéressent ? Je ne parle pas de ceux de la presse spécialisée...

Vous savez, les journalistes, tout court. Non, pas les chroniqueurs ironiques,

d'émissions à vague fond culturel social et politique.

Ceux qui sont censés, vous faire parvenir les informations ... 

AH oui ... j'oubliais ... le premier qui vous fait parvenir les informations, désormais,

n'est plus le journaliste. Ce sont les réseaux sociaux... Mais ceux ci n'ont rien

d'objectif, et s'ils ont un effet loupe sur certains sujets, ils sont aussi très fort

pour en escamoter d'autres complètement. 

Cette expérience, cet été, me laisse à danser sur un fil, au mois de septembre. 

Je n'ai pas chanté tout l'été comme la cigale, au contraire, je n'ai jamais autant 

travaillé, telle une fourmi. Mais je ne récolte pas les fruits de mon travail, bien loin 

de là, je les perds. 

Car en cette rentrée, j'ai encore plus de travail qu'avant, pour tout reconstruire, et 

tirer mon entreprise de sous terre, comme si je venais de la recommencer, tout ça 

sans savoir comment retrouver mes clients, et ne voulant certainement pas les amener 

sur Etsy. Avoir du travail, ça j'en ai. Avoir un salaire... c'est une autre paire de manche. 

J'ai écrit cet article parce que je suis loin d'être la seule concernée, et que si vous voulez

bien vous y intéresser, à cette économie souterraine pas si souterraine que ça,

vous saurez. Vous saurez à quel point il faut nous soutenir, psychologiquement, et

aussi financièrement, si vous voulez bien retrouver le chemin de nos produits. 

Je ne parle pas seulement pour moi, je parle au nom de toutes les créatrices

et de tous les créateurs du fait main, comme moi, les petits, et les grands. 

Alors, c'est parti. Puisqu'il faut tout recommencer, on se retrousse les manches... 

Parce qu'abandonner ses rêves et sa création n'est jamais, jamais, une bonne

décision. Et que quand on est entrepreneur, on ne baisse pas les bras à la première

déconvenue. Ni à la ... centième. 

Baci, 

Sophie / Saucisse 

Salut les gars,  Bonne annnéééééééééeeeuuuh !!!

Bon tout d'abord un mot pour m'excuser, de ne pas être très

présente sur mon blog ces derniers mois. C'est dû à mon emploi

du temps, bien pourri, qui me permet à la fois de me sentir

très fatiguée et surbookée, à peu près tout le temps, ce qui

est assez fantastique rapport à la productivité, mais aussi la

joie de vivre, etc. Je remercie donc qui de droit, et ça n'a pas

peu contribué à ma grande décision de commencer une nouvelle

vie.

Les chats en ont neuf : nous, pas beaucoup.

Mais en tous cas, ça vaut le coup d'essayer d'en avoir deux,

et si possible l'une après l'autre, car les deux en même temps

c'est très fatigant et pas toujours marrant, j'ai testé pour vous

depuis deux ans.

Alors voilà : je me lance !

Je lâche, mon gagne-pain, et je démarre, sérieusement, mon

entreprise. Tellement de gens m'ont encouragée dans cette voie

depuis que j'ai commencé, j'ai fait tellement de progrès, je vois 

tellement plus clair (surtout depuis que j'ai changé de lunettes),

bref, il est grand temps de sauter le pas.

Donc, à partir de la rentrée prochaine, plus de cahiers, plus

de stylos, plus d'interros, plus de verbes irréguliers, plus de

journées de correction surdosées au café, plus d'élèves,

et (snif) plus de collègues gentilles (enfin j'espère que j'en

retrouverai d'autres !!).

Ma vie sera consacrée à faire ce que j'aime : dessiner des meubles 

et des objets, les créer, les vendre. Peindre, tapisser, clouer, arracher,

déchirer, coudre, clouter, coller, récupérer, laver, poncer, râcler,

agrafer, envoyer, recevoir, écrire, et voyager... J'en ai sûrement 

oublié !!

Du coup je pense que je vais aussi dire au-revoir à Madame Paris.

Pas assez de place, pour entreposer des meubles, les fabriquer,

les stocker, les relooker ! Elle ne sera pas très loin de toute façon, 

merci Monsieur TGV !

Alors voilà : vous patientez six mois, et là promis, j'aurai plein de

temps pour vous chouchouter, vous raconter ma vie, ce que j'ai

fabriqué, comment je l'ai fabriqué, où j'ai trouvé les matériaux,

quelles blagues pourries les tapissiers ont fait pendant que je le

faisais, et où j'ai mis les pieds la dernière fois que j'ai fait une

virée.

En attendant, je vous souhaite une merveilleuse année 2014,

pour moi elle est comme un jour qui se lève, et c'est un grand jour.

Je mets les voiles !! Pourvu que j'aie le vent en poupe !!

Un très gros bisou, à vous, mes amis et tous ceux qui me suivent

depuis longtemps : MERCI car c'est grâce à vous tous, que je me mets 

ce grand coup de pied aux fesses.

Bien à vous

TRES BONNE ANNÉE DU RENOUVEAU

Saucisse

Le phénix : oiseau qui renaît de ses cendres :)

La cathédrale-vaisseau spatial : Santa Teresa

Pfouuh ...

Par quoi je peux commencer ...

Heu, par bonjour ?

Ou plutôt, Booooooooonjooooooooourrrrr !!

Je suis de retour de mes vacances de OUF !! (de ouve,

au féminin !). Probablement les meilleures vacances de toute ma vie

(à part mon tour du monde), 2 semaines dans les Caraïbes et un mois

au Brésil. Mais euh probablement pas les vacances les moins chères

qui existent au monde, je vous le concède. D'ailleurs en ce moment je

vis dans la rue et je mendie pour manger. Envoyez vos dons @ Chez

Saucisse, Paris. Mais bref, il faut savoir quelles sont ses priorités dans

la vie, et le Brésil c'est le Brésil.

Ipanema (mon palmier)

Après avoir parcouru des milliers de kilomètres, en bus, en avion,

à pied et même à la nage, je me suis soudain arrêtée à Rio et je me

suis rappelée de l'existence de mon blog, notamment parce que

j'avais vu une pub pour cette exposition dans le in-flight magazine

de mon vol Tam airlines. Il s'agissait d'une expo-rétrospective à Rio

sur le design de chaises ! Vite, j'ai vérifié les dates ... Banco !

J'y serais encore !

"Du moderne au contemporain, Design Brésilien de Meubles.

30 Designers" Au Museu Historico Nacional, à Rio de Janeiro.

Donc je m'y suis rendue non sans mal (mon portugais étant ce qu'il

est, mais au bout d'un mois je m'améliorais grave et je pouvais MEME

avoir une conversation suivie) au prix de nombreux efforts d'orientation

et d'une usure certaine de mes havaïanas.

Votre saucisse en tenue de combat d'été, ici dans les toilettes du pain de

sucre. Notez le bronzage, et les nouvelles havaianas "slim peacock".

Déjà usées. Oui.

L'expo était minuscule, et vide, les seuls visiteurs étant moi-même,

un gardien armé en uniforme qui défendait les chaises et les

fauteuils contre l'adversité, et deux étudiants en design, clairement

boutonneux, qui s'étaient retrouvés là mi par hasard, mi par désoeu-

vrement.

Mais je l'ai trouvée très intéressante, et très riche, bien qu'elle soie

gratuite. Double banco ! Et elle m'a permis de réaliser un de mes rêves,

voir des pièces de mes stars personnelles, à savoir les dieux du Design

de sièges les Frères Campana, en vrai, exposées dans leur propre pays.

(J'en avais déjà vu à Paris, au musée des Arts Déco, mais comme

d'habitude mal éclairés et très peu de pièces, même si elles étaient

luxuriantes.)

Copacabanaaaaaaaaaaahhh

C'est ça la différence entre la France et le Brésil : en France, on ne 

vous donne presque rien, et ça vous coute très cher, alors qu'au Brésil,

on vous donne tout, et c'est gratuit. Souvent, le tout emballé avec

un grand sourire. Beleza. Et cerise sur le gâteau, les conser-

vateurs du musée ne voient aucun inconvénient à ce que vous preniez

des photos, à condition que ce soit sans Flash. Donc, j'en ai profité,

j'ai TOUT photographié.

Donc cette année, chers amis, pas de salon de la déco, mais une

très intéressante rétrospective sur le design. Et à Rio, ce qui ne

gâche rien ... Je ne vous cacherai pas que pour moi elle reste la

plus belle ville du monde ... j'envie toute personne qui va monter

dans un avion pour y aller dans les prochains mois, mais aussi bon

courage car ça risque d'être une grosse année pour elle.

(Après la visite du pape, Carnaval + coupe du monde, JO en 2016

donc tout est en construction.)

Le pain de sucre (miam, j'ai faim !)

Hoplà, c'est parti ... 35 photos environ, pour un tour complet du

design de sièges Brésilien. Ha ils sont forts, ces brésiliens !!

Pièce 1 : moche. Dans l'expo, il n'y avait aucun nom, ni aucune indication

quant à la date de fabrication, les matériaux, etc. On peut donc y aller,

franco.

N°2 : Sixties je pense, et intéressante. Surtout les pieds en hélicoptère, et le 

design futuriste genre, on habitera tous dans des vaisseaux spatiaux.

N°3 : Géniale. Il y a chaise en bois, et chaise en bois, vous voyez?

je parie que c'est une essence de bois rare du brésil, endémique.

Mais ça, c'est juste mon avis. Par contre, au niveau du confort ... Ouïe !

N°4 : en bois vernis, magnifique.

N°5 : Cuir et métal, un design dépouillé mais efficace. Je like. Beleza.

Il me fait penser à la carapace de certains insectes tropicaux.

N°6 : Celle-là, je l'avais dessinée ... ou à peu près. Chez moi, elle s'appellait

"squelette". Chez lui, je ne sais pas ...

N°7 : Je déteste. Cette chaise est probablement responsable des nombreuses

mochetés pour personnes du troisième âge type Steiner qu'on trouve maintenant

sur le marché. Bouh. pas belle.

N°8 : Simple, elle a tout d'une grande. Le dossier a l'air bien confortable,

même si comme vous le savez je n'aime pas le cuir ...

N°9 : celle-là, heu, je me suis demandée s'il ne s'agissait pas de la chaise du

gardien !! Mystère non élucidé à ce jour ...

N°10 : la version rocking-chair de la petite chaise précédente. Mmouais. je préfère en petit.

N°11 : Celle-là, géniale mais qui fera très moche dans votre salon, trop lourde et trop massive :

mieux vaut la garder dans le jardin, qui est là d'où elle vient vraisemblablement.

(L'Amazonie, après tout, c'est un grand jardin, non ?)

N°12 : Trois petites notes de musique ... et de couleur. C'est très réussi, j'adore.

N°13. Celle-là, fabulous. Design visionnaire, l'ancêtre de la i-chaise.

Parfaite n'importe où, dehors, dedans, et dans n'importe quelle pièce de la maison.

J'achète. Et en plus, elle a l'air confortable.

N°14. Celle-là, à tricoter au coin du feu, l'hiver ! C'est du fil en plastique souple,

de deux couleurs. Ça vous rappelle quelque chose ? Un design intrinsèque peut être?

En plus élaboré.

C'est très joli, mais surtout comme objet décoratif, pas trop pour s'asseoir.

N°15 : celui là, sûr que c'est du Campana. C'est très complexe, ça fait appel aux techniques autochtones, c'est naturel, et c'est magnifique.

J'ai pas pu résister :

Un rêve.

N°16 : Celle-là, m'étonnerait pas non plus, géniale aussi. Mais aïe mon dos.

D'ailleurs son dos :

Allez, vous vous y mettez, avec vos chutes de bois ??

N°17 : Ma préférée. Rhaaaaa !! C'est génial, c'est de la récup, et tout le monde devrait le

faire !! j'avais déjà vu, en Australie, des bancs faits avec des planches de surf.

Mais jamais de chaises faites avec des planches de skate ! J'adorrrrrrreuuuuuuuuh !!!

Et je veux aussi récupérer vos skis et vos planches de snow.

N°18 : La chaise percée, revisitée. Aaaah ça fait un petit courant d'air frais. Mon chat

adorerait, pour passer c'est pratique.

N°19 : La Non-Chaise, ou chaise invisible. Oui, mais tressée, s'il vous plait ! En plexiglass.

Un chef d'œuvre, j'adhère totalement à cette esthétique du rien, avec des petits riens 

décoratifs.

N°20: Si, si, c'est un siège !! Asseyez vous dedans !! Mon seul regret concernant l'expo

c'est qu'on ne pouvait pas essayer les œuvres ...C'est du tissu feutré extensible,

excellent choix de couleur. La chaise fantôme.

N°21. Regarde maman, je suis designer !! Celle-là, j'ai envie de dire : tu te fous de ma ... ??

Moi aussi, je peux le faire. Hop, je pose un oreiller...

N°22. Du classique, donc bof. Bof moins, même. Un design frileux, sans envergure.

N°23.  Cinq ans d'études d'archi pour ça ... plus trois en design... Tu peux faire mieux,

mec ... Même si j'adhère avec le projet de faire revivre son enfant intérieur ...

N°24 . Même remarque. Mais, ça peut être drôlement marrant en contexte, de voir arriver

vos invités super guindés et de leur demander de s'asseoir là en robe de soirée et en smok,

pour prendre l'apéro.

La tête qu'ils feront : priceless. Rien que pour ça, j'achète.

N°25 : Samba, endiablée. J'adore.

N°26 : Très intéressant, et magnifique. J'aimerais savoir en fabriquer !!

N°27 : ça ressemble à du papier froissé, c'est de la céramique. Prouesse technique. Mais

un peu froid, comme un bel objet décoratif chez vous.

N°28. GASP !! je passe. Je déteste !

N°29 : Mon grand gagnant, celui qui me bouleverse : un banc fabriqué avec des galets

géants, ajustés ensemble.

C'est de la vraie pierre, et le design est pur et doux et naturel à la fois, tout en restant

minéral, la pierre est une matière superbe, chaude et froide et vivante. Je le veux. Ou

du moins, je veux m'en fabriquer un. Il a l'air léger à cause de ses courbes enjôleuses,

mais si ça se trouve il pèse une tonne ! Aérien, et hiératique à la fois.

N°30. Berk. C'est une chaise, ou c'est du matériel médical ? Où il est, le dentiste ?

N°31. ça vous fait penser à ... Penser à ... Voui. Le designer était en panne d'inspiration ...

Et puis le matin en se levant et en effectuant une certaine tâche il a eu une idée géniale...

C'est surtout la couleur qui est fautive.

Pas mes félicitations, monsieur --car je suis sûre que c'est un homme, vu qu'une femme

la voit beaucoup moins souvent. Une chaise ça doit rester noble, quand même !!

Messieurs, n'oubliez pas de redescendre la lunette en partant.

N°32 : Alliances de matières, cuir et bois. J'aime surtout les accoudoirs, très fluides

et réussis, pour du bois.

N°33. Une cocotte égarée... Mmoui... Tu ne me révolutionnes pas trop le cerveau ...

N°34. Classe. Mais moi je te repeindrais ça d'une autre couleur, vite fait.

N°35 : La simplicité faite chaise. R-A-S.

N°36 : Et tant qu'à avoir un fauteuil de mamie chez soi, je préfère encore ça,

qu'un fauteuil Steiner. C'est dit. Désolée les gars, les goûts et les couleurs ...

ça ne se discute pas ...

Ce n'est pas parce qu'un fauteuil vaut 2000 euros qu'il est beau !!

Mais celui-ci est pas mal et il en vaut surement beaucoup plus ...

Rhalala.

Moi et mes goûts de luxe !!

Donc voilà, les amis, ça valait drôlement le coup de passer.

En courant, quand même, parce qu'entre les pavés noirs et blancs de

Copacabana, la plage d'Ipanema et les caipirinha de Lapa j'étais pas mal

occupée... Fallait que je bronze ... C'est un job à plein temps !!

Le cristo, tout seul sur sa butte. Un peu comme moi ...

Coucher de soleil depuis le pain de sucre.

Gros bisous, beleza.

Bom Dia, et Ciao !

Saucisse de Janeiro

PS : bon, j'en ai profité pour essayer quelques trucs, pour si jamais je reviens en février !!

Chi--chaaaaaaaa

Samba !!!!

Allez hop !

Je vous emmène faire un petit tour par chez moi, à Montmartre,

sous la neige ... c'est pas souvent, et quand ça arrive c'est féerique...

Hihi !! ça fait 4 ans que j'habite là, mais je n'avais encore

jamais vu de gamins faire de la luge sur la butte !!

La place du Tertre, sans ses peintres !! Elle est belle :)

Et voilà !! Il fait froid, on rentre ...

Et après cette balade, vous avez bien mérité vous aussi,

une délicieuse gaufre maison, faite par bibi !! mmmmmmmmmhhhhh

A bientôt les amis !

J'ai des aventures de chaises à vous raconter... bientôt !

NE PRENEZ PAS FROID !

Spécial dédicace à ma petite maman qui a la grippe ...

Guéris vite mumme xxxxx !

Bises non contagieuses

Saucisse extrinsèque (=du dehors)