Ma chaise japonaise

(PAS une figure du Kama Sutra.)

Il s'agit d'une ancienne chaise d'architecte que j'ai récupérée et remise

à neuf.

Un peu d'huile, et pas seulement de coude, car le pivot faisait un bruit

à réveiller les morts. Mais après quelques gouttes d'huile bienfaisante,

il s'est tu.

Ensuite : lavage, ponçage ...

Je ne voulais pas laisser les inscriptions rustiques (et rupestres)

d'hommes visiblement préhistoriques gâcher ma création.

(Sur le dossier, on pouvait en effet lire le mélodieux mot commençant par

un F et finissant par Uck, gravé au canif. )

Comme j'ai réalisé cette petite toilette dans ma cuisine, je me suis

permise de détourer la photo "avant" pour ne pas heurter vos petits

yeux mous et vous confronter avec la vue triviale de mon frigo et de

mon four :

Avant-après :

J'ai peint toute la partie métallique avec une peinture pour fer (5 couches,

pour arriver à ce brillant-mat uniforme)

Et ensuite j'ai relooké l'assise avec du tissu en coton traditionnel japonais

(acheté à une amie d'amie qui l'avait acheté sur un marché au Japon)

représentant des fleurs de cerisiers.

Le dossier est quant a lui revêtu d'un Obi (oui, j'ai taillé dedans ! sacrilège !

Le Obi est la ceinture traditionnelle qui ferme et orne les Kimono, habit

traditionnel et ancestral du Japon.)

Le tout est assez pêchu ... je vous laisse juge ...

Un petit hommage donc, à nos amis du pays du Soleil Levant, et à leurs

traditions.

Ma chaise Joy jaune

Partie d'une chaise en formica, presque comme d'habitude j'allais

dire ... (j'adore relooker les chaises en formica. Je fais ça depuis

2005. Mais les gens font comme s'ils découvraient seulement les

chaises en formica maintenant !)

La mienne était bleue ! Mais j'ai oublié de prendre la photo "Avant".

En tous cas, après quelques séances de lavage-ponçage, peinture

et vernis-colle (pas mal d'heures, donc... ) ça a donné ça !

Voilà ... c'est tout pour aujourd'hui... donc si vous voulez

redonner un petit coup de peps et de tonus à votre cuisine,

ou à votre bureau, vous savez ce qu'il faut faire :

Me contacter ! Et je viendrai peut-être les refaire chez vous ...

Et si vous n'aimez que le gris anthracite, le marbre et les

tendus noirs au plafond, rassurez-vous.

Ça peut se faire aussi !

Bien cordialement,

Intrinsèquement vôtre, 

Saucisse.

©saucisseintrinseque.

Septembre 2012

Coucou les zamis !

Chose promise, chose dûe, voici mon deuxième tabouret "Indien" ou plutôt

Hindou, puisque j'ai choisi pour le relooker la figure d'Hanuman, le dieu singe.

Doré et argenté, ils sont complémentaires ... et follement tendance, comme

vous le savez, façon hippie revival et Bollywood-style !

Enfin, le kitsch nous revient par la grande porte ! Youpiii !

Le dieu Hanuman est une divinité hindoue très populaire, qu'on retrouve

à peu près partout en Inde, et spécialement dans les petits villages.

Il est souvent représenté avec une tête, deux bras et une longue queue

enroulée sur la tête. Il a un corps généralement très athlétique.

Il existe d'autres représentations du dieu, dont l'une avec 10 bras et

5 têtes. A part la sienne, ses quatre autres têtes sont celles de garuda

(mi-homme, mi-oiseau), un sanglier, un cheval et un homme lion,

représentant les avatars les plus importants de Vishnu.

Hanuman est un personnage important de la Ramayana

(la mythologie hindouiste), qui le décrit comme le parangon du service dévoué

et de la loyauté.

Sa quête de l'héroïne Sita, capturée par Ravana, illustre ses pouvoirs surhumains

et son zèle à exécuter les tâches qui lui sont assignées.

Lorsqu'il se rendit compte qu'il était retenu captif à Lanka, Hanuman traversa

le bras de mer entre l'Inde et Lanka d'un seul bond de géant.

A sa capture, il mit le feu à Lanka avec sa queue en flammes et retourna

vers Rama pour l'aider à assiéger Lanka en accomplissant des oeuvres

miraculeuses.

Il alla deux fois dans l'Himalaya chercher des herbes médicinales pour ses

compagnons blessés. Après la guerre, son voeu de rester le fidèle serviteur 

de Rama lui fut accordé. Tous les temples de Rama ont une statue de Hanuman

comme divinité mineure. Les hindouistes croient que le vénérer détruit tout mal.

Hanuman Jayanti, le festival dédié à sa naissance, est célébré en mars-avril

dans tout le pays. A cette occasion, on peint l'idole d'une nouvelle couche

de vermillon mélangé à du beurre clarifié, puis on le décore richement.

(D'après Hindouism, an Introduction, de Dharam Vir Singh)

Moi, toute petite moi, je me suis contentée de le vernicoller...

Parce que j'aimais bien sa tête !

Voili les amis vous pouvez aller jouer maintenant !

La leçon est terminée !

... Ou vous pouvez venir voir Hanuman et Ganesh en vrai, au Free Market

de Paname, le weekend prochain du 7/8 juillet !

(Et même les emporter chez vous si le porte-monnaie vous en dit !)

Je vous attends pour vous serrer la pince !

Bisette !

Saucissette

Chers amis,

ça faisait longtemps que j'avais pas écrit en orange, et laissez-moi

vous dire que ça fait un bien fou.

Ces derniers temps, j'ai un peu délaissé mon passe-temps principal

favori, à savoir le relooking de meubles, au profit de mon mange-temps

préféré, faire des bijoux (enfin des trucs qui se portent, appelez ça

comme vous voudrez. Tout n'est qu' affaire de dénomination)

Cette passion dévorante pour les bagues et les colliers chelous ne

m'empêche pas, en même temps, de continuer à peindre.

Parfois même, ça me repose le cerveau de passer d'un type de création

à l'autre, et quand ça coince d'un côté je passe à l'autre, et vice-versa.

La terre sera-t-elle assez grande pour contenir le flux et le flot incessant

et envahissant de mes créations ?

Suspense.

En attendant, il faut que je me rattrape pour vous les montrer toutes,

et je n'ai qu'une chose à dire : vivement que saucisseintrinseque

embauche UN secrétaire, un stagiaire, enfin le mec qui fait les trucs

à ma place dans l'ombre, tout en me laissant le crédit, les honneurs

et la gloire. Pas pour créer, ça ça va merci, mais pour updater TOUT ....

La vie est devenue si compliquée, que quand vous voulez partager un

truc vous devez le faire dans 150 médias à la fois, pour être SÛR que

le monde a bien vu. (Blog, Facebook, Twitter, Pinterest, pourquoi pas

Hellocoton et vos boutiques en ligne. ça ira?)

ça prend plus de temps de partager une création sur internet que de

la faire.

Bref, et donc tout en écrivant cet article, je vous embrouille pour faire

durer l'attente, mais voici mes p'tits derniers.

Comme d'habitude, je suis partie de ça :

Beeh. Hou. C'est moche.

Pour arriver à ça :

Schôôôôôon, saucisse.

D'abord j'ai fait la Vénus (Botticelli stylisé en Art Déco)

Puis le deuxième, orange, "Kumquat" pour être exact.

(En fait, ce sont les saisons : j'ai fait l'hiver et

l'automne. Dans ma tête, il reste encore le printemps et l'été,

qui devraient être rose pâle et bleu pâle -- ou vert pâle ça dépendra de l'image.)

Et voili, le résulti les amis.

ça ne vous plaît pas?

Moi j'aime. Vous y viendrez, parce que cette années je sens le retour

des années 30 en force... art nouveau, art déco... snifff c'est dans le vent.

Je le sens.

Voilà, donc, bah comme d'hab ils sont en vente sur A Little Market,

AAAH et sinon j'ai découvert un super site qui s'appelle Rue des Relookeurs,

enfin une communauté de gens qui peignent ou qui retapent des meubles

et qui les mettent en vente. SUPER !!

Rue des Relookeurs, et ils sont sur Facebook aussi.

Donc, ils sont aussi en vente par l'intermédiaire de Rue des Relookeurs.

Mais vous pourrez venir les voir en vrai au Free Market de Paname cet été.

Vous y verrez tous leurs petits défauts ... et leur qualité !

Oui ma bonne dame !

Arrivederci les amis !

Baci.

Une Saucisse sortant des eaux.

Chers amis,

J'ai une tonne de boulot, c'est donc le moment idéal pour ne rien

glander et écrire un article de blog à la place.

Vous vous souvenez, de lui ? Ma création du jour N°3? Roy Lichtenstein,

le pop art, le relooking en dix leçons ?

Je lui ai fait un copain.

Lui.

Je pense que là, ils ont plus trop envie de s'embrasser...

Mékeskicépassé?

Allez savoir. Elle lui a déteint son beau costume Prada à la

machine, il s'est brûlé avec son fer à friser, elle a oublié de

racheter du lait entier. Parfois la vie ne tient qu'à un fil.

Soudain, survient le drame, le choc, le tsunami de l'amour.

C'est la rupture.

Après 14 longues années, ou (14 longues heures), passées en-

semble, les faits sont là : elle le gonfle.

Il ne peut plus jouer à la playstation sans se laver, il est

obligé de regarder Desperate Housewives (ou pire : Dr House)

à la télé le mardi soir, il doit se raser en permanence, et où est

passé le bon vieux temps ou il mangeait sa boîte de cassoulet

froid tout seul tranquille avec sa bière devant un bon Clint East-

wood, heureux dans son caleçon troué?

Pfuiiit. Envolés, les moments chéris.

Puisque c'est ça, il a décidé de réagir. De lui montrer, c'est qui

qui commande, ici. Car il ne faut pas oublier que, théoriquement,

on est fin des années 50 début des années 60, donc, l'émancipa-

tion de la femme est proche, et là, faut pas déconner. A mon

avis, il a senti le vent tourner.

Donc euh, voilà, Bill (c'est son petit nom) quitte Brenda.

OH MON DIEU !

QUE VA-T-IL SE PASSER ENSUITE??

Vous le saurez, chers abonnés, chers spectateurs du télécran,

au prochain épisode, c'est-à-dire au prochain tabouret.

Sur ce, donc, à bientôt..

So6, Housewife pas Desperate.

(je ne sais rien, pas la peine de me harceler)

Ps :

Et si vous vous demandez, pourquoi je souligne des trucs

et que j'écris certains trucs en couleur, je ne sais pas.

C'est comme ça.

LES ZAMIS !!!

Ah la la ! le moment bouleversifiant est arrivé, le moment

que vous attendiez tous, ma création ultime, mon chef-d'œuvre,

la CRÉATION DU JOUR N°20 !!!!!!!!!

J'y suis arrivée !

Et si je peux le faire, vous aussi.

Voici un meuble qui m'est très cher, parce que je suis "dessus"

depuis trois ans, que chacune des portes m'a demandé des

centaines d'heures de travail, et surtout, parce qu'il appartenait

à mon grand-père maternel, un homme qui suscite encore aujour-

d'hui mon admiration.

Il s'agit de son ancien meuble d'architecte, il y stockait tout son

matériel de traçage, ses tés, ses équerres, ses rotrings, et tant

d'autres choses, comme des rouleaux de calque et des piles

de plans. Je me rappelle les avoir vus lorsque je descendais au

sous-sol, quand j'étais petite fille, et que c'était ma grand-mère

qui me gardait le mercredi après-midi.

Ensuite, le beau meuble des années 50 a doucement décliné,

il est devenu après la mort de mon grand-père un joyeux fourre-

tout, jusqu'à ce qu'on envisage de s'en débarrasser et de l'emmener

à la déchetterie.

Heureusement, je ne sais pas par quel miracle j'ai pu être là pour

empêcher ce massacre, mais cela n'est pas arrivé.

Aujourd'hui, c'est mon magnifique meuble de cuisine, et celui-là,

je ne le vendrais pour rien au monde.

J'ai eu l'impression en le peignant de repêcher une partie de mon

enfance tombée à l'eau, il me rassure et il me sourit, littéralement,

le matin quand je vais y chercher une tasse pour mon café.

A ce sujet, quelque chose de très bizarre est arrivé l'année dernière,

juste au moment ou je me remettais à l'ouvrage sur l'une des portes, 

(car devant l'ampleur du travail je me suis assez souvent découragée

et il est resté en plan pas mal de temps).

C'était comme un clin d'œil, un encouragement : mon frère

avait retrouvé un document manuscrit de mon grand-père, (pièce 

rare), l'avait scanné, et me l'avait envoyé par mail. C'était juste une

liste de choses, comme une liste de courses ou de matériaux, je ne

sais plus, écrite de sa main, mais je l'ai reçue le jour même ou j'ai

repris les pinceaux sur ce meuble, et mystérieusement cela m'a

profondément émue, comme si mon grand-père était cette présence

tutélaire qui approuvait mon entreprise.

C'était sans doute le hasard, mais ça m'a aidée à continuer, parce

qu'après ça je me suis dit que je devais le terminer pour lui, pour

sa mémoire, comme un trait d'union entre le passé et le présent.

Bref je parle, je parle ...

Et je ne vous montre rien !

Je ne suis pas persuadée que les motifs seventies auraient plu à

mon grand-père ... Mais ça c'est une autre histoire !

Voili :

ça commence par une donzelle, qui me ressemble furieusement, 

sur la dernière porte.

(si, si... et en plus elle a l'air d'être à Tahiti, mes îles de rêve !

En réalité, elle est à Hawaii. C'est un tableau de Roy Lichtenstein,

intitulé Aloha, de 1962, légèrement modifié.)

Après, il y a ça :

Ce sont tous des motifs de papier peint seventies, que j'ai trouvés

sur internet, et que j'ai reproduits à la main, aux pinceaux.

Et le tout réuni donne ça !

Il faut le regarder par morceaux,

Ou le voir en vrai,

Pour vraiment l'apprécier.

Vous pourriez peut-être passer le voir, car je pense que je ne vais

pas tarder à organiser un vernissage à la maison... J'en parle 

au chat, et on vous dit.

Soit dit en passant, je n'en reviens pas moi-même de l'avoir enfin

fini. C'était une maladie quand j'étais plus jeune : je ne finissais

rien. Maintenant, je mets un point d'honneur à tout finir !

C'est pour ça aussi que je suis très fière d'avoir mené à bien

ce challenge !

Voilà, il me reste à vous envoyer des bises, merci de m'avoir

accompagnée, je pense que je vais reprendre un petit rythme

de croisière pépère-mimile (comme on dit par chez moi) d'une

ou deux créas par mois... voire par an... Naaaan je plaisante

mais je vais sortir de chez moi aussi !

Je vais courir toutes les expos de Paris et je vous en dirai des

nouvelles.

Sur ce, les zamis,

comme je dis toujours,

bien le bonjour par chez vous.

Cordialement, votre Saucisse.